Les espaces verts constituent un support important de nature en ville. Même s’ils sont susceptibles de remplir bien d’autres fonctions que l’accueil du public (régulation climatique, prévention des risques naturels, préservation de la biodiversité…), leur accessibilité est un enjeu majeur des politiques publiques. Ainsi, la surface minimale de 10 m² d’espaces verts par habitant en ville, préconisée par la circulaire ministérielle du 8 février 1973 relative à la politique des espaces verts, demeure une référence – pas toujours atteinte – pour nombre d’agglomérations et de régions urbaines.
Au cours des dernières décennies, l’IAU-îdF a élaboré et suivi des indicateurs d’accessibilité aux espaces verts. La mise à jour récente de la base de données « espaces verts » de l’IAU-îdF est l’occasion de recalculer, mais aussi de réinterroger ces indicateurs, au regard des nouveaux enjeux (nouvelles expressions du besoin de nature, nouvelles pratiques sportives, nouvelles attentes en matière de desserte par les modes alternatifs à la voiture, …).