Phase 1 :
• Dresser un état des lieux des bienfaits du végétal en ville au travers d’une étude bibliographique internationale
Phase 2 :
• Dresser un état des lieux de la connaissance des risques par le biais d’une étude bibliographique internationale sur les risques potentiels ;
• Identifier les projets existants sur la prévention de ces risques, notamment en réalisant des liens avec les cartographies (nationales ou locales) établies pour des espèces pouvant présenter un risque pour la santé humaine ;
Phase 3 : produire des documents méthodologiques pour diffuser la connaissance disponible :
• Publication de l'ouvrage "Les bienfaits du végétal en ville": L'ouvrage présente une synthèse des travaux scientifiques sur les bienfaits du végétal en ville. Cette étude réalisée par Plante & Cité avec le soutien de l'interprofession Val'hor, dans le cadre de la démarche Cité Verte, vise à répondre aux attentes des élus, des professionnels des collectivités, et des entreprises en charge de la conception, de la réalisation et de la gestion des espaces verts et du paysage.
Dix bienfaits du végétal en ville ont été identifiés pour l'homme, les équilibres naturels et l'économie. Afin d'assurer leur prise en compte dans les décisions collectives d'aménagement, cinq grands groupes d'indicateurs ont été identifiés. Ils permettent de caractériser l'ensemble des services écosystémiques du végétal pour aider à mieux argumenter les projets.
Phase 4 : lancement d’étude, de plan d’observation ou de programme de recherche pour compléter la connaissance :
• Mise en place d’études conduites par des équipes mixtes « santé/végétal » afin de travailler sur des essences dont les pollens sont moins allergisants, l’identification de lignées particulièrement allergisantes au sein d’une même espèce. Cette action à construire doit être conduite par des équipes médicales.
• Concernant les allergies aux pollens, favoriser les projets de recherche sur la mise au point du concept de « Pollinier sentinelle » - projet initié par la ville de Nantes, l’agence régionale de santé (anciennement DRASS) des Pays de la Loire, Aérocap 44 et le RNSA - et développer un réseau national de « polliniers sentinelles », afin de définir avec précision le début de l’émission de pollen pour une espèce donnée et d’avertir en amont les patients pour limiter et optimiser la prise de médicaments.
• Pour compléter la surveillance pollinique du territoire, favoriser la mise en place de capteurs polliniques et l’information du public en lien avec le RNSA ;