Engagement 14 : Renforcer les compétences des professionnels sur la biodiversité et les services écosystémiques
Les partenaires du plan ont constaté la nécessité d’offrir des formations initiales et continues adaptées, de décloisonner les approches et de renforcer les compétences des professionnels et des métiers de la ville (architectes, paysagistes, urbanistes, écologues, ingénieurs, techniciens, etc.). Cela concerne aussi bien les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre que les gestionnaires des espaces de nature, sans oublier les médiateurs qui assurent la coordination de ces trois niveaux d’intervention dans le projet urbain.
Les partenaires du plan ont constaté la nécessité d’offrir des formations initiales et continues adaptées, de décloisonner les approches et de renforcer les compétences des professionnels et des métiers de la ville (architectes, paysagistes, urbanistes, écologues, ingénieurs, techniciens, etc.). Cela concerne aussi bien les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre que les gestionnaires des espaces de nature, sans oublier les médiateurs qui assurent la coordination de ces trois niveaux d’intervention dans le projet urbain.
Plusieurs modalités sont envisagées :
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Formation initiale et continue pour accompagner l’évolution nécessaire des métiers, intégrer l’ingénierie écologique et préparer le travail interdisciplinaire qui doit se généraliser.
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Développer les démarches et équipes projets pour croiser les compétences de la nature et de l’urbain en procédant éventuellement par l’expérimentation. Ainsi, pour dépasser le morcellement des compétences institutionnelles sur la nature en milieu urbain, les collectivités pourraient expérimenter la désignation d’un chef de file local et d’une organisation de projet pour initier une gestion concertée des espaces aquatiques et naturels et de la biodiversité qu’ils abritent. Il s’agit par là d’organiser le pilotage des enjeux de biodiversité urbaine à un échelle plus fine que la région et plus large que celle des communes.
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Établir des partenariats pour concrétiser la co-production de la ville. Il s’agit de tisser de nouveaux liens entre les acteurs opérationnels et les organismes de recherche, ou encore de favoriser les partenariats entre collectivités et associations pour la gestion écologique des espaces verts (publics et privés).