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Engagement 12 : Connaître la perception de la nature par les habitants

Il est essentiel, pour réussir l’intégration de la nature en ville, de répondre au désir des habitants et de garantir l’appropriation par les citadins des espaces de nature aménagés. Cependant, la perception de la nature acceptable dans le cadre de vie de populations, demandeuses de nature mais coupées d’elle, reste largement à étudier pour comprendre le jeu des demandes, des tolérances et des rejets de la nature en ville, et pour proposer de nouveaux modèles d’aménagement « naturel » de la ville.

Il est essentiel, pour réussir l’intégration de la nature en ville, de répondre au désir des habitants et de garantir l’appropriation par les citadins des espaces de nature aménagés. Cependant, la perception de la nature acceptable dans le cadre de vie de populations, demandeuses de nature mais coupées d’elle, reste largement à étudier pour comprendre le jeu des demandes, des tolérances et des rejets de la nature en ville, et pour proposer de nouveaux modèles d’aménagement « naturel » de la ville.

La communauté scientifique et les collectivités territoriales qui réalisent des expériences notamment de génie écologique, doivent s’enrichir mutuellement pour répondre aux enjeux de préservation de la biodiversité en résonance avec des demandes sociales de nature qu’il reste à mieux appréhender.

Il convient d’une part de mieux cerner les «structures de biodiversité» (habitats, espèces, cortèges, populations…) qui existent ou qu’il est possible de créer ou favoriser en ville et les fonctions ou les représentations sociales qui sont associées à ces structures, et d’autre part de mettre en place des outils de transfert des connaissances à double sens, entre la communauté scientifique et les collectivités territoriales. En particulier, des approches ethnobotaniques seraient utiles pour montrer les relations fonctionnelles entre espèces et espaces, les représentations sociales et le statut accordé aux espèces animales et végétales de certains lieux (par exemple les délaissés urbains) par les habitants qui les fréquentent.

Ce n’est qu’au prix de la réalisation de cette articulation que la « demande de nature » pourra trouver satisfaction et que la préservation de la biodiversité pourra être assurée.