Pour tenter de faire face à l'explosion du nombre de nouveaux habitants, le SCoT de Montpellier a proposé le premier la démarche d'inversion du regard: concevoir les projets de développement du territoire à partir ce qu'on considère comme des "vides" sur les cartes classiques (les espaces agricoles, naturels, non-bâtis), et non plus réfléchir à partir des zones urbanisables. Pour valoriser ces espaces, il fallait changer le regard sur eux et leur donner plus qu'une valeur de principe.
Les agriparcs sont à la fois des espaces de production agricole, des parcs périurbains accessibles à tous, avec un aspect de valorisation paysagère.
Suivant les accords qui ont été trouvé, la maîtrise foncière ou non par l'agglomération, le type de site, le service des espaces verts de la ville peut avoir en charge la gestion agricole, des animations/ateliers peuvent y être proposés...
Les quatre fonctions possibles d'un AgriParc:
- fonction de production en tant qu’activité économique et humaine, qu’il convient de préserver des risques de disparition auxquels peut l’exposer la spéculation.
- fonction de consommation permettant de fournir aux citadins des produits alimentaires locaux de qualité grâce à des circuits courts de commercialisation (marchés, paniers, jardins familiaux) ou par l’intermédiaire de la restauration collective.
- fonction environnementale des espaces agricoles en tant que valeur patrimoniale et paysagère et leur contribution à la biodiversité par le maintien des continuités écologiques.
- fonction ludo-éducative en constituant des lieux de loisir, de promenade ou de découverte, tant récréatifs que pédagogiques.
Un AgriParc remplit au moins deux de ces fonctions; chacun a donc un fonctionnement et une finalité différentes.